Pauline Bouaud

Cheffe de projet chez Adrénaline

Décris ton poste en 5 mots ?

Gestion de projet – Coordination – Réactivité – Management – Relations clients

Quel est ton parcours ?

Après un Bac général spécialisation ES, je me suis orientée vers une licence information et communication à l’Université Catholique d’Angers. J’ai ensuite poursuivi mon cursus avec le Master manager de la communication globale de l’ISTC à Lille, que j’ai effectué en alternance.

Pourquoi as-tu choisi ce métier ?

Étant une personne très organisée, j’aime l’idée d’avoir dans mon métier un champ d’action et une vision assez large des possibles. Travailler en tant que cheffe de projet répond complètement à mon besoin de challenge et de stimulation intellectuelle. C’est un métier en constante évolution et la formation continue y est primordiale. Des caractéristiques métiers qui aujourd’hui me boostent et m’épanouissent.

Pourquoi as-tu décidé de travailler en agence ?

En agence, chaque journée est différente, chaque client est unique et les projets sont variés, ce qui est très enrichissant ! Cette pluralité nous pousse à être curieux et à l’affût des innovations, c’est un cadre de travail qui permet de monter rapidement en compétence, aussi bien humainement que professionnellement.

Quelles compétences (soft &hard skills) faut-il avoir ?

Côté hard skills il est intéressant de détenir des compétences 360° en communication, pour pouvoir apporter une vision stratégique globale. Des connaissances par rapport au fonctionnement et au langage des partenaires métiers gravitant autour d’une agence (développement web, graphisme, production, outils d’analyses…) sont également importantes car un.e chef.fe de projet interagit tel un.e chef.fe d’orchestre.

Quant aux soft skills, l’organisation est instinctivement le nom commun le plus approprié pour décrire le quotidien de ce métier. Viennent ensuite la polyvalence, l’adaptabilité et la réactivité, on parle souvent du fait d’être couteau suisse ! Côté cerveau droit on retrouve la créativité, l’ouverture d’esprit et l’empathie, avoir de bonne capacité d’écoute est important dans le cadre de la relation client car la communication c’est avant tout un métier de service.

Quelle est la journée type dans ton domaine ?

Quand on est chef.fe de projet, il n’y a pas vraiment de journée type. Les semaines sont rythmées par les deadlines projet, accompagnés de points d’équipe, de réunions client et de tâches liées à la gestion de projet de manière plus globale.

Penses-tu arriver à concilier ton job et ta vie personnelle ?

Adrénaline est une agence qui fonctionne à 100% en télétravail. Un modèle qui nous permet une certaine flexibilité et un bon équilibre vie personnelle et professionnelle et ce sans perdre en productivité et en relations humaines, contrairement aux idées reçues !

Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes qui veulent s’orienter en agence ou exercer ton métier ?

C’est un métier passionnant, qui demande de l’énergie et de l’implication. Il est important de savoir prendre du recul et de la hauteur, pour le bien du projet, de l’équipe et le sien.

Que pourrais-tu dire aux jeunes pour les faire venir (dans ton agence) ?

Adrénaline existe depuis 25 ans et s’est adapté aux différentes (r)évolutions du marché. C’est une agence qui a su saisir les opportunités et prendre les virages aux bons moments, aujourd’hui encore en transitionnant vers un modèle plus responsable. C’est une équipe à taille humaine, appliquant un management bienveillant et une  vraie horizontalité dans les prises de décisions. Pour un junior c’est une structure très formatrice qui donne l’opportunité de monter en compétences et de gagner en expérience rapidement.

Comment vois-tu l’évolution de ton métier dans 5 ans ?

La publicité est un milieu en pleine période de transformation. Les régulations et réglementations, notamment sur les questions sociétales et environnementales, impliquent et impliqueront pour le.a chef.fe de projet d’avoir un rôle plus important de conseiller stratégique. Nous prenons de plus en plus conscience de l’impact de nos métiers sur l’imaginaire collectif et la représentation de la société : c’est donc notre rôle de veiller à la manière dont vont être reçus et perçus les messages véhiculés par les campagnes sur lesquelles nous travaillons.